Mars is back !
Pour fêter ce nouveau mois annonciateur de printemps, c’est Mélanie qui est mise à l’honneur en tant qu’élève du mois <3
À 37 ans, elle est Ingénieure de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique. Et nous dit : « C’est un signe si je suis élève du mois de Mars, car j’étudie en particulier la planète Mars ! » On adore 😀
Merci pour ta bonne humeur et le soleil que tu apportes au studio avec toi Mélanie <3
On vous laisse la découvrir ci-dessous, bonne lecture !
Pourquoi as-tu commencé la pole dance, le hamac, et/ou le cerceau ?
Je pratique la danse depuis petite et j’ai toujours été fascinée par l’univers des acrobates. Quand j’ai déménagé à Paris à l’aube de la trentaine, j’ai rencontré une fille dans le cadre du travail qui est devenue une amie (Lucile je ne t’oublie pas !). Au détour d’une conversation, Lucile m’a dit qu’elle aimerait bien essayer la pole dance. Cette discipline commençait juste à devenir un peu plus populaire, on en entendait un peu parler dans les médias et à la télévision. On a regardé sur internet et on s’est aperçues qu’il y avait un studio de pole à 15 min à pied de notre lieu de travail (Pole & Dance) ! C’est comme ça qu’on a commencé notre premier cours avec Laurence Hilsum ! Ce qui était drôle c’est qu’avec Lucile on n’avait pas du tout le même parcours sportif : elle pratiquait l’athlétisme et moi je venais du milieu de la danse. Autant dire que nos figures préférées n’étaient pas du tout les mêmes ! On disait qu’à nous deux on aurait fait la pole danceuse parfaite…
Au niveau des craintes à mes débuts, comme beaucoup de gens je n’étais pas spécialement ravie de devoir me mettre en brassière et mini short devant des inconnus. Je me souviens avoir dit à Lucile pendant le premier cours : « C’est mort, jamais je n’enlèverai mon débardeur ! ». Un mois après, ces premières appréhensions étaient oubliées… et tant pis si quelques vergetures dépassaient de la brassière ! J’avais aussi un peu peur de me casser la colonne vertébrale en deux sur certaines figures… mais avec le temps, mon corps a accepté des positions dont je ne me serais jamais sentie capable !
Au niveau des craintes à mes débuts, comme beaucoup de gens je n’étais pas spécialement ravie de devoir me mettre en brassière et mini short devant des inconnus. Je me souviens avoir dit à Lucile pendant le premier cours : « C’est mort, jamais je n’enlèverai mon débardeur ! ». Un mois après, ces premières appréhensions étaient oubliées… et tant pis si quelques vergetures dépassaient de la brassière ! J’avais aussi un peu peur de me casser la colonne vertébrale en deux sur certaines figures… mais avec le temps, mon corps a accepté des positions dont je ne me serais jamais sentie capable !
Depuis combien de temps pratiques-tu ?
J’ai commencé la pole dance à Paris chez Pole & Dance il y a 7 ans environ. J’ai suivi des cours avec Laurence Hilsum, Nicolas Casanova, Selma Marin et François Beretta. Quand j’ai déménagé sur Toulouse juste avant le Covid en 2020, j’ai pratiqué la pole chez Misspole en suivant principalement les cours de Charlotte (@aerialnabicha) et Paula (@Paulapepole). Pendant le Covid, j’ai investi dans une barre de pole pour pouvoir pratiquer chez moi. C’est à ce moment-là que je me suis inscrite sur Instagram pour pouvoir décortiquer à mon rythme des vidéos et cela m’a permis de beaucoup progresser ! Mais en 2022, j’ai commencé à ressentir une certaine frustration dans ma pratique de la pole dance car j’avais l’impression de stagner. Mon amie Lucile (celle avec qui j’avais commencé la pole dance) m’a fait découvrir le cerceau et j’ai tout de suite adoré ! J’ai ensuite cherché une école où pratiquer et j’ai fait mon premier cours de cerceau chez Pole Dance and Co avec une certaine professeure aux cheveux rouges et à la voix de chanteuse d’opéra ;-).… c’était juste génial ! Après 6 mois de pratique du cerceau, je n’étais au départ pas spécialement attirée par le hamac mais je me suis dit que c’était dommage de ne pas essayer, vu que nous avons l’opportunité chez Pole Dance and Co de pratiquer différents agrès. Après mon premier cours avec Isabelle, j’étais plus que convaincue ! C’est l’agrès avec lequel je ressens le plus le sentiment de voler ! J’avoue avoir délaissé la pole dance pour le moment, mais le cerceau et le hamac correspondent je pense un peu mieux aux sensations que je recherche. Cela reste un avis personnel, mais j’ai l’impression d’être beaucoup moins entravée dans mes mouvements et de pouvoir plus facilement travailler en fluidité.
Quelle est la réaction des gens autour de toi quand tu dis que tu fais un de ces sports ?
Aloooooooors… Hormi quelques hommes qui ont une imagination un peu trop fertile et qui s’imaginent vite qu’on est toutes en string et seins nus autour d’une barre, j’ai la chance d’avoir toujours eu des réactions très positives dans mon entourage. Quand j’étais à Paris, je pense avoir fait essayer la pole à une dizaine de collègues, hommes et femmes ! En général les gens sont plutôt curieux et ravis de l’expérience. Ils se rendent souvent compte que c’est beaucoup plus physique qu’il n’y paraît et me respectent beaucoup plus après !
Une anecdote trop mignonne : un garçon de mon entourage avait accepté d’essayer la pole dance juste pour me draguer ! Ses efforts ont payé ;-). Parmi d’autres anecdotes marrantes, j’avais un collègue qui croyait que la barre de pole tournait sur elle-même grâce à un moteur… Et j’ai un ami de la famille, ancien marin, qui demande régulièrement de mes nouvelles en disant : « Bon Mélanie, qu’est-ce qu’elle devient sur son mât ? ». Si la pole dance est assez médiatisée, le hamac et le cerceau restent encore peu connus. Et là j’ai eu le droit aux grands classiques : « Ah mais je ne comprends pas, moi le hamac je m’en sers pour faire ma sieste ! » et « Quand tu dis cerceau, tu veux parler du hula hoop en fait ? ». En tout cas ça ne laisse personne indifférent !
Une anecdote trop mignonne : un garçon de mon entourage avait accepté d’essayer la pole dance juste pour me draguer ! Ses efforts ont payé ;-). Parmi d’autres anecdotes marrantes, j’avais un collègue qui croyait que la barre de pole tournait sur elle-même grâce à un moteur… Et j’ai un ami de la famille, ancien marin, qui demande régulièrement de mes nouvelles en disant : « Bon Mélanie, qu’est-ce qu’elle devient sur son mât ? ». Si la pole dance est assez médiatisée, le hamac et le cerceau restent encore peu connus. Et là j’ai eu le droit aux grands classiques : « Ah mais je ne comprends pas, moi le hamac je m’en sers pour faire ma sieste ! » et « Quand tu dis cerceau, tu veux parler du hula hoop en fait ? ». En tout cas ça ne laisse personne indifférent !
Quel cours suis-tu ?
Je confesse être complètement accro… J’essaye d’être régulière au maximum avec 3 cours techniques par semaine en moyenne. Je suis le cours de hamac du mercredi soir (deb 2 & inter) avec Isabelle et le cours de cerceau du jeudi soir (deb 2 & inter 1) avec Célia. Le reste de la semaine je module selon mes disponibilités, soit je m’inscris au cours de hamac du vendredi soir (tous niveaux) avec Isabelle, soit au cours de cerceau du dimanche après-midi (tous niveaux) avec Morgane. Dès que les créneaux d’inscription sont ouverts je me dépêche aussi de m’inscrire aux cours de flying pole avec Flore et de tissu aérien avec Morgane. On a vraiment de la chance d’avoir autant de possibilités dans une seule école !
Quel est ton passé sportif ?
J’ai commencé la danse à l’âge de 6 ans dans une école à La Rochelle dont je suis originaire. J’y ai pratiqué la danse classique, les claquettes américaines et le modern jazz pendant une dizaine d’années. J’ai même fait de la compétition en claquettes américaines. Je ne suis pourtant pas si vieille mais quand je repense à cette période j’ai l’impression que c’était une autre époque : nous n’avions pas le droit de boire ni d’aller aux toilettes pendant les cours, bien sûr interdiction de bavarder et de s’asseoir, et aussi interdiction de mettre des pulls en hiver (dans une salle non chauffée bien sûr…). Tout ça pour dire qu’on ne rigolait pas tous jours ! Cependant, j’ai toujours gardé un respect immense pour ma première professeure de danse, ancienne danseuse de l’Opéra, qui a su me transmettre le goût du travail et de l’effort, bien au-delà du cadre de la danse. Cette femme de caractère a beaucoup contribué à me construire.
Quand j’ai eu la vingtaine, j’ai changé de ville pour mes études et je me suis essayée à d’autres types de danse comme la danse africaine ou la danse orientale. De façon marginale j’ai pratiqué le touch rugby (oui, oui), mais la danse restait et restera mon activité sportive préférée ! Et j’ai ensuite commencé la pole dance lorsque j’ai déménagé à Paris.
Quand j’ai eu la vingtaine, j’ai changé de ville pour mes études et je me suis essayée à d’autres types de danse comme la danse africaine ou la danse orientale. De façon marginale j’ai pratiqué le touch rugby (oui, oui), mais la danse restait et restera mon activité sportive préférée ! Et j’ai ensuite commencé la pole dance lorsque j’ai déménagé à Paris.
Qu’est-ce que ces disciplines ont changé pour toi, qu’est-ce que cela t’apporte ?
Ce que j’adore le plus dans les aériens c’est le sentiment d’avoir conscience de son corps, de toutes ses capacités et des sensations qu’il offre. J’aime mon travail d’Ingénieure qui fait cogiter mes neurones, mais au niveau de la mobilité physique on ne peut pas dire que ce soit le top ! Des fois je fais rire mes collègues en disant « Au travail, j’ai l’impression de ne pas avoir de corps, qu’il n’existe plus ! ». Les aériens m’apportent un parfait équilibre à ce point de vue ! J’ai aussi gagné pas mal de force (maintenant c’est moi qui porte les valises des autres quand on part en voyage héhé) et je peux aussi dire que je me sens mieux dans mon corps qu’il y a 10 ou 20 ans !
Qu’est-ce que tu apprécies le plus ?
Je nous considère extrêmement chanceux d’être dans une école avec des cours d’une telle qualité et d’une telle diversité ! Les professeurs sont tous très pédagogues, bienveillants, encourageants, c’est exceptionnel ! L’ambiance entre les élèves est également super ! Je suis contente de croiser régulièrement les autres élèves/amies et de voir chacun évoluer à son rythme.
Ta/tes figures préférées qui te font rêver ?
J’aimerais arriver un jour à faire une montée propre en force au cerceau sur la barre du haut ! Pour le moment, je triche encore un peu 😉
Et celles que tu apprécies moins ?
Alors la réponse est très simple : c’est le shoulder ! Je ne comprends paaaas comment ce mouvement puisse être humainement possible ! Je n’y suis jamais arrivée ! Je ne sais pas si c’est cette figure qui ne veut pas de moi ou bien mon corps qui n’en veut pas : elle me broie le trapèze c’est horrible ! J’arrive à faire le shoulder dismount car il est en en descente, mais impossible de produire le chemin inverse !
Ta dernière réussite ? Ta plus grande fierté ?
Je pense que ce qui me rend le plus fière c’est de voir mon évolution sur ces 7 dernières années. Même si j’ai pratiqué la danse pendant longtemps, je partais du niveau zéro (voire du niveau -1) en ce qui concerne la force dans les bras ! Il y a 7 ans, je ne pensais vraiment pas être capable d’enchaîner de telles figures sur des agrès différents. Quand j’entends Célia ou Isabelle me dire que j’ai de la force je les regarde avec de gros yeux interloqués : « Heuuu, vous êtes sûres que c’est à moi que vous vous adressez, là ?? ».
Une autre chose qui me rend fière c’est le duo au cerceau que nous avons commencé à former avec Nina (@ninkarra) suite à un stage avec Célia. Le duo ouvre des portes vers une infinité de nouvelles figures et c’est très gratifiant de se voir évoluer à deux ! Pour le moment on arrive à être plutôt sérieuses pendant les entraînements, entrecoupés de bonnes crises de fous rires 🙂 J’espère qu’on va continuer (tu es obligée maintenant Nina ;-)), on se complète bien !
Une autre chose qui me rend fière c’est le duo au cerceau que nous avons commencé à former avec Nina (@ninkarra) suite à un stage avec Célia. Le duo ouvre des portes vers une infinité de nouvelles figures et c’est très gratifiant de se voir évoluer à deux ! Pour le moment on arrive à être plutôt sérieuses pendant les entraînements, entrecoupés de bonnes crises de fous rires 🙂 J’espère qu’on va continuer (tu es obligée maintenant Nina ;-)), on se complète bien !
La figure qui t’as fait galérer le plus jusqu’à maintenant ?
La figure qui m’a fait le plus galérer et bien c’est… le « V » ! Cette figure est vraiment clé, car elle permet la transition vers une multitude d’autres figures. C’est particulièrement frustrant quand on ne la maitrise pas, surtout qu’on la retrouve sur tous les agrès. Et bien j’ai mis un an et demi à la passer ! Je revois ma première prof de pole (Laurence Hilsum) me dire « Allez Mélanie, vas-y tire sur tes petits bras ! ». Et le jour où je l’ai enfin passé, me dire d’un air soulagé, les poings sur les hanches « Ah ben dis donc, on a dû sacrément le bosser celui-là ! ». Laurence, merci infiniment pour ta patience ;-). L’amie avec qui j’avais commencé la pole a eu son « V » au bout de… 2 mois ! Voilà voilà, chacun son rythme et ses atouts !
Ton pole danceur/ta pole danceuse / aérialiste préféré ?
Alors j’ai énormément de respect pour toutes les personnes qui maîtrisent un tant soit peu le shoulder (d’en haut, d’en bas, par terre…). Plus sérieusement, il y a effectivement beaucoup d’artistes que j’admire. Mais j’aime beaucoup aussi regarder des vidéos de personnes « lambdas », comme moi, car elles permettent de vraiment décortiquer les mouvements et de me dire que moi aussi, je peux le faire ! Ce sont ces vidéos amateurs qui m’ont permis de progresser le plus, notamment quand j’étais enfermée chez moi avec ma barre de pole pendant le Covid.
Ton conseil pour les personnes qui n’osent pas commencer la pole dance, le hamac, et/ou le cerceau ?
Fooooooooooonce !! Et surtout persévère !! La progression peut paraître lente à certains moments, mais l’univers des aériens est suffisamment large pour que chacun puisse y trouver son compte. On peut travailler une multitude de choses : la force, la souplesse, la fluidité, la chorégraphie… et mettre en valeur ses atouts ! Ne pas hésiter aussi à tester d’autres agrès ! Autres petits conseils en passant : prévoyez un budget « Arnica » conséquent ainsi qu’un budget pour changer vos vestes et chemises car vous allez prendre des épaules 😉
Un petit mot pour la fin ?
Un immense MERCI aux professeurs et gérants de cette Pole Dance and Co, et à tous les élèves ! Vraiment cette école m’apporte beaucoup !!