Chaque mois, focus sur l’un de nos élèves !
Aujourd’hui, c’est Émilie qui inaugure cette toute nouvelle section.
À 23 ans, cette architecte d’intérieur/designer pratique la pole depuis plus d’un an chez Pole Dance and Co et est devenue mordue !
Pourquoi as-tu commencé la pole dance ?
J’ai commencé la pole par curiosité, une envie de mettre en valeur ma féminité, plutôt dissimulée par mes activités masculines (musculation, automobile…) et parce que je cherchais un sport qui utilise tout, notamment ma force. Un sport où tu ressens de la bonne fatigue.Mes premières craintes étaient de ne pas pouvoir trop faire de figures car je ne suis pas souple du tout, ce qui s’est avéré faux puisque certaines figures se font principalement à la force des bras. Et une autre crainte qui était d’être totalement décalée par rapport à des personnes qui auraient commencé très tôt cette discipline, comme on débuterait de la gym étant enfant ou du football à l’adolescence. En fait non, c’est une pratique très diverse qui arrive plus tardivement que d’autres sports.
Depuis combien de temps pratiques-tu ?
J’ai débuté chez Pole Dance and Co en septembre 2017 pour l’initiation et en octobre 2017 pour le réel début et depuis je n’ai pas arrêté. Une sorte d’addiction s’est développée, comme tout marathonien qui attendrait sa prochaine course je pense.
Quel cours suis-tu ?
Je suis toujours au niveau débutant, à raison d’une fois par semaine à l’école et jusqu’à un ou deux entraînements personnels à la maison. Pendant la période de préparation du spectacle de Juin 2018, j’étais à 3 entraînements par semaine voire plus, ça devenait presque automatique, étant donné qu’il s’agit avant tout d’une passion, je ne veux pas me contraindre et m’en dégoûter.
Quel est ton passé sportif ?
J’ai fais de la danse étant petite, les traditionnels sports scolaires (boxe, athlétisme, baskets…), j’étais plus dans les passions créatives et culturelles que sportives (chant, dessin), et c’est vers la fin d’adolescence que je me suis créée des programmes de fitness, musculation à la maison, pendant 2 ans avec des cours de pilates et stretching en parallèle en club. Puis les études et le travail ont fait que je suis passée à autre chose, une baisse de motivation due à la stagnation et au « non progrès » sans doute.
Qu’est-ce que la pole dance a changé pour toi, qu’est-ce que cela t’apporte ?
Après cette période de démotivation, la pole m’a permis de remonter la pente rapidement, d’être mon leitmotiv pour pratiquer une activité sportive et maintenir la forme.
La pole permet de prendre de la confiance, d’appréhender son corps et surtout d’apprendre à Écouter son corps. C’est une pratique où je pose le cerveau à l’entrée de la salle et où je peux me détendre et parfois relâcher la pression en rigolant avec les copines.
La pole m’a surtout appris à ne pas avoir honte quand on y arrive pas, d’accepter de demander de l’aide et réessayer, encore et encore…
La pole permet de prendre de la confiance, d’appréhender son corps et surtout d’apprendre à Écouter son corps. C’est une pratique où je pose le cerveau à l’entrée de la salle et où je peux me détendre et parfois relâcher la pression en rigolant avec les copines.
La pole m’a surtout appris à ne pas avoir honte quand on y arrive pas, d’accepter de demander de l’aide et réessayer, encore et encore…
Qu’est-ce que tu apprécies le plus ?
Ce que j’apprécie le plus c’est la satisfaction de réussite, et de retrouver les copines /profs. Une sorte de rendez-vous bonne humeur à chaque fois.
C’est un ensemble, voir réussir les autres, être motivée par les unes, motiver les autres, être force de conviction pour les plus de découragées parfois. Une famille, une cohésion et un partage se créent, quelques soit les âges, les morphologies, le passé, aucun jugement, et ça reste appréciable pour une discipline où notre corps est dévoilé /montré.
Ta/tes figures préférées qui te font rêver ?
Les figures qui me font le plus rêver c’est l’iron X, le western flag et la marche en mouvement.
Et celles que tu apprécies moins ?
Ma figure détestée c’est le ballerina car je n’arrive pas à le passer, et le vortex car il ne s’agit pas d’une prise naturelle…
Ta dernière réussite ? Ta plus grande fierté ?
Ma dernière réussite ça a été le closed cross knee, où j’ai réussi à palier ma non-souplesse.
Et ma plus grande fierté a été de réussir un spectacle en duo, où j’ai réussi à porter ma binôme notamment lors d’un boomerang.
La figure qui t’as fait galérer le plus jusqu’à maintenant ?
La figure qui m’a le plus fait pédaler ça a été le caterpillar, j’ai réussi qu’une fois d’ailleurs sans glisser, sans partir tordue…
Ton pole danceur/ta pole danceuse préférée ?
C’est Karolina Sobieraj que je suis sur Instagram depuis un moment, elle fait des tutos où tout paraît simple et facile.
Ton conseil pour tous ceux qui n’osent pas commencer la pole ?
Il suffit de se lancer, pour voir que la montagne n’est pas si grande à gravir et que tout un chacun trouvera une facilité, sa souplesse ou sa force par exemple.
Un petit mot pour la fin ?
Si j’en avais qu’un (rire), je pense que la pole est un sport polyvalent qui mobilise même les plus petites parties du corps, un grand travail de fond. Et polyvalent également par l’hétérogénéité des morphologies, des âges, des classes sociales, il rassemble vraiment tout le monde et c’est sa diversité qui est géniale.
Certes c’est un sport parfois douloureux mais qui donne un goût de reviens y.
Je ne vous cache pas qu’à certains moments on stagne mais il ne faut pas lâcher, il faut revoir ses bases pour mieux repartir et avancer plus loin.
Merci à la team Pole Dance and Co et à mes copines de pole qui se reconnaîtront. ❤️💋